Avec le temps, je réalise de plus en plus que j’ai des problèmes d’estime de moi. Aoutch, ça fait mal quand je lis ce que je viens d’écrire sur moi. I guess que c’est encore là une preuve de manque d’estime de soi… Gosh.
Anyway, je t’explique.
Il y a quelques semaines, à la fin de mon bac, j’ai fait un choix très impopulaire… soit celui de ne pas me trouver un emploi. WHAT? Qu’est-ce que tu fais Audrey?
Au dire de mon frère, je ne fais rien de mes journées, pour d’autres je ne fais qu’écrire des articles, mais pour moi je travaille sur mes rêves. J’ai toujours voulu être à mon compte, avoir ma propre entreprise. Après avoir eu mon “entreprise” pendant 2 ans et avoir généré un chiffre d’affaires tout juste sous les 200 000 $, j’ai décidé de faire le saut de l’ange.
En terminant mon BAC, j’étais décidée de faire mon argent seule et selon mes termes. Mais quelle naïveté de ma part. Croire que le mois en sortant de l’école, moi, petite Audrey, allait générer les mêmes revenus que mes amies qui ont trouvé des emplois. Bravo championne, mais ça ne marche pas de même.
J’ai compris que ça allait être beaucoup plus difficile que je n’aurais pu l’imaginer.
Premièrement, parce que le choix est complètement impopulaire. Qu’est-ce que tu vas faire sans revenu? Vas-tu travailler à un emploi normal? Tu le fais juste dans tes temps libres? Bref, les gens sont surpris et ne comprennent pas toujours mon move.
La preuve, on me demande TOUJOURS “qu’est-ce que tu fais dans la vie Audrey?” Je réponds souvent “rien”. C’est tellement moins compliqué que d’essayer d’expliquer ma vision qui pourrait sembler “impossible” aux yeux des autres. Mais étant tanné de toujours répondre que je ne fais rien, je me suis donné comme défi de tenter d’expliquer ce que je fais.
Je te mets en contexte avant. Ça fait 7 ans que je suis avec mon copain. Alors, en 7 ans, il y en a des choses qui se sont passées dans ma petite tête. J’ai d’abord cherché ce que je voulais faire de ma vie en faisant mes sciences de la nature profil santé, j’ai ensuite voulue être audioprothésiste, puis optométriste, puis j’ai opté pour l’administration, j’ai eu ma compagnie de peinture, et puis me voilà graduée d’un BAC en admin profil entrepreneuriat et gestion opération logistique. Mais qu’est-ce que ça mange en hiver ça?
Je te laisse t’imaginer le niveau de compréhension de la famille à mon chum quand à Noël, ils m’ont demandé ce que je fais et ce que je prévois faire maintenant l’école terminée. Et moi de baragouiner et d’essayer d’expliquer à une génération pas du tout techno, que mon but c’est de vivre de ma création de contenus sur le web et de voyager avec ma business en ligne.
Bon, j’avoue que dit de même c’est fucking clair, ou presque parce que si tu lis ces lignes-là c’est que tu sais ce qu’est un blogue, un cell pis Instagram et Facebook. Mais ce n’est pas du tout sorti comme ça. En revenant, en voiture mon chum m’a confirmé que la conversation était pas du tout claire et qu’ils n’avaient tous absolument rien compris… Reste que j’ai ben de la difficulté moi-même à savoir ce que je veux vraiment.
On vit dans un air de possibilités infinis. Il faut choisir quelque chose dans le tas, au meilleur de nos connaissances, aimer ce qu’on fait et y consacrer du temps. C’est ce que j’essaie de faire, mais ce n’est pas facile, j’aime tellement de chose. Alors, je m’éparpille un peu trop.
Deuxièmement, mon choix de vie est beaucoup plus compliqué que prévu parce que je suis pas mal plus lazy que je ne l’aurais cru. Mes vieilles habitudes sont encore bien présentes en moi. Alors, c’est vraiment plus facile de scroller sur Instagram et Facebook et de regarder des vidéos YouTube à en perdre la carte. Alors, au début, je perdais beaucoup mon temps chaque jour, OK, aujourd’hui encore, mais c’est moins pire. Ça prend beaucoup de discipline.
La réalité étant que j’ai crissement peur de mon choix. Ce n’est vraiment pas safe. C’est complètement hors de ma zone de confort. Je suis qui moi pour t’écrire des affaires et vendre du contenu en ligne? Je n’ai pas d’expertise là-dedans, pas de notoriété. Bref, je vis le syndrome de l’imposteur.
C’est ce qui m’amène à mon 3e point. J’ai pris la voie de contournement qui s’avère être le détour le plus long (mais au final ça sera la plus belle vue 😉 ). Je dois user de patience extrême. Je joue sur le long terme. Je suis en train de créer un legacy. Je dois miser sur la qualité plutôt que la quantité. Je dois apprendre par moi-même. Parce qu’à l’école on ne m’a pas montré à créer un site web, à faire des courriels automatisés et tous les autres trucs que je dois apprendre en regardant des tutoriels YouTube. Je vais donc à mon rythme. Mais c’est fucking long. Je suis parfois impatiente, mais je me rappelle, pourquoi je fais ce que je fais. Et je repars vers ma mission de vie.
Bref, mes journées sont des montagnes russes d’émotions. Certains jours, tout va bien et tout roule, alors que les autres jours, je doute de moi. Certains trucs sont beaucoup plus difficiles que je l’aurais cru. Je dois investir de ma poche sans savoir si ce que je fais va réellement payer un jour. Mais une chose est certaine, c’est que je grandis chaque jour, j’apprends de nouveaux skills, j’apprends à mieux me connaître, à prendre soin de moi et à contrôler mon mindset pour arriver à mes buts et ne pas laisser mon égo scrapper ce que j’essaie de créer.
Pour terminer, je dois dire un merci spécial à mes parents. J’imagine que mon choix semble weird. Mais, merci de me laisser la liberté dont j’ai besoin et de croire en moi à votre façon. Merci de continuer à m’héberger et me nourrir, jour après jour. 😉 Je suis reconnaissante de vous avoir dans ma vie. Et je m’en fais une promesse de vous rendre la pareille dans quelques années.
Ce que j’ai appris dans les dernières semaines, c’est que la motivation vient en travaillant, elle ne nous tombe pas comme ça sur la tête.
Que de saines habitudes de vie peuvent changer la game.
Qu’il faut constamment se rappeler nos rêves et le pourquoi on veut les atteindre. C’est le gaz qui nous permet de continuer à avancer. (Tu peux aller voir l’outil que j’utilise au quotidien à mon réveil pour ça! C’est le Journal – Réalise tes rêves)
Qu’il faut apprendre à vivre dans notre bulle et de se foutre de l’opinion des autres, si elle ne nous est pas utile. Il ne faut pas douter de soi parce que de toute façon, personne ne le fera pour nous.
You have to put in the work, nothing comes easily.
Et je n’ai jamais été aussi heureuse que depuis que je travaille sur moi-même. Chaque jour, je fais du développement personnel, je lis des livres, je regarde des vidéos, des interviews de gens qui, en empruntant un chemin différent, ont réussi l’impossible, je prends le temps de m’entrainer et je travaille mon mindset. Merci la vie. Mais surtout, merci à moi-même de croire en moi, malgré les doutes, les épreuves et l’impopularité de mes choix. Sur ce, je retourne y travailler. 😉
Merci aussi à toi de lire mes textes. C’est un plaisir pour moi de savoir qu’à chaque lecture, tu peux prendre ce qui te conviens de mon expérience et de l’ajouter à ta sauce pour en faire la meilleure version qu’il soit.
We can do this!
Let’s rock!
Peace!
Audrey xo